Splendeur et décadence de la Femme Automne
Ta chevelure ondoyante aux reflets cuivrés,
Sous le soleil mordoré se pare d'or et d'ambre.
Ô divine Reine couronnée par Septembre,
Tu te donnes en offrande à nos yeux enfiévrés !
De ton chatoyant corset tu es délivrée,
Devant ta nudité les arbres se cambrent,
Tes flamboyants ternissent sous le joug de novembre,
Linceul d'une ardeur défunte, de nos sens enivrés.
Tes carmins rutilants vêtent apparats de deuil,
Une rose rouge sang se meurt, qu'on ne la cueille,
Le ciel blanc exhale un soupir mélancolique.
Opalescente esquisse d'une furtive blondeur,
Lent déclin d'une rousse Beauté allégorique,
Demain refleuriront tes rêves de splendeur.
Composé le 17 octobre 2015 – Jacqueline/Prose16